Cahiers Nantais, N° 3, Janvier 1971 – 73 pages, 15 figures
Dans cet article, donné aux Cahiers Nantais (organe de la recherche géographique de l’université de Nantes, numéroté 3, de Janvier 1971, et consacré aux formes agraires alors actives dans l’Ouest français armoricain, par une étude menée avec J. Renard et les étudiants de spécialité rurale (C1 et C2, tous nommément cités), j’ai personnellement présenté d’une part, les structures dites de gaigneries (supposées micro-champs ouverts et prétendues reliques singulières de l’Ouest, mal connues mais bien identifiées par Anne-Marie Charraud), et d’autre part les deux formes de BOCAGE que j’identifiais alors (et toujours) en un BOCAGE ORGANİQUE, ancien et en symbiose de la nature (un bocage “écologique” en quelque sorte et que je fus le premier à déceler, définir et défendre), et un BOCAGE MİMÉTİQUE, imité du précédent, beaucoup plus récent, de substitution aux gaigneries anciennes ou d’intercalation, souvent postrévolutionnaire par partage des communaux anciens ou conquête-appropriation d’espaces vagues (landes, par exemple).
- À droite plan parcellaire de bocage mimétique (haut de figure correspondant au bloc-diagramme).
A gauche : bocage organique sur plateau et pente, variable de formes et taille, et inégalement touffu (d’aspect confus dans les petites parcelles de versant), avec haies sur talus et fossé autour des parcelles, cultures en plateau, prairies en versant et jonchaie en fond de vallée*.
Au centre : bocage mimétique, à plat (sans talus-fossé).
A droite : cliché du bocage mimétique.
