Les arbres et la maitrise de l'espace et du temps

Par leur grande stratégie de survie – De l’intelligente beauté du monde

SEQUENCE IVa : Éthologie des arbres

SEQUENCE IVb : La gémellité du tronc, mère de toutes les stratégies

SEQUENCE V : Protections et “longues maladies” des arbres : clôt l’étude descriptive

Cinquième édition, complétée et approfondie de la Loi de l’Évolution et enrichie de réquisitions contre les idées convenues du “communément  admis”.

Séquence IVa : Éthologie des arbres

D’après ce terme (éthologie), que j’ai créé dès 1972 (pour les végétaux), et qui renvoie au grec signifiant à peu près “COMPORTEMENT”, il s’agit de voir comment les arbres s’organisent en fonction de leur environnement naturel, et comment ils ripostent aux contraintes de la vie en commun : autrement dit de mettre en évidence les premières STRATÉGİES et tactiques de survie, soit en modifiant profondément son port comme ce pin maritime face aux vents de mer (à gauche), soit en hypertrophiant sa reproduction, comme ce pin sylvestre menacé de mort par la sécheresse.

Séquence IVb : La Gémellité du tronc, mère de toutes les stratégies

En scrutant les formes les plus anciennes, adaptées aux rigueurs climatiques les plus extrêmes auxquelles sont soumis les végétaux arborescents, on découvre que la dichotomie (division répétitive par deux) a présidé à l’aventure des plantes, notamment des  arborescentes au plus haut dans le temps. De nos jours, les arbres ont abandonné ce mode de croissance coûteux (sauf les dragonniers, des proteacées, telle Protea nubigena, plus rarement l’acacia à fièvre (Vachellia xanthophloea Benth.) en Afrique du Sud). Ils y ont cependant recours en cas de menaces graves sur la survie (à G où un sapin est aux prises avec une cohue de hêtres). : le processus est alors spectaculaire d’un tronc unique qui devient un tronc dédoublé (à D coupe transversale d’un sorbier avant séparation des jumeaux), où chacun des “jumeaux” est presque parfaitement l’image-miroir de l’autre ; cela accroissant la surface nourricière par rapport au volume à nourrir selon la raison 2.

Séquence V : Protections et “longues maladies” des arbres : clôt l’étude descriptive

Ici, deux points abordés : premièrement le rôle exact de l’ÉCORCE, avec réfutation de  l’opinion stupide qui fait de celle-ci – défense naturelle du “corps” arborescent – l’accumulation de ses excréments ! Pour juger de la nature et des fonctions de l’écorce, on en mesure d’abord l’épaisseur avec un pèse-écorce (à G) dont la cuillère (décapuchonnée) s’enfonce sans blesser l’arbre à partir du bloc de butée (vertical), et lecture sur manche gradué – entre butée et poire de poussée). D’autre part, et visibles aussi à l’extérieur, sous l’écorce. Deuxièmement les tumeurs malignes (CANCER végétal qu’il est inutile et ridicule de nier), illustrée par une biopsie (à D) dans les tissus malades d’un chêne en phase sub-terminale dont le système circulatoire est totalement délabré (dans une partie voisine d’une métastase).