Vive la géographie régionale ! Et les Big Data
CAHIERS NANTAIS, Institut de Géographie et Aménagement Régional – Université de Nantes – N° 44, pp. 105-117 3 planches de cartes et figures, 2 planches de tableaux
Il n’y a pas très longtemps, j’ai lu un article qui appelait à se méfier de la « géographie quantitative ». Les géographes sont décidément “indécrottables” : eux qui réclamaient pour leur discipline l’ «élévation» au rang, supposé supérieur de la “Science”, ont réussi à passer par-dessus bord l’encombrante et prétentieuse géomorphologie (en fait toute la géographie physique seule presque scientifique) pour se travestir en succédané de l’économie et de la sociologie. Grand bien leur fasse ! Mais en rejetant l’analyse quantitative et la « régionale » (plus ou moins), ils se sont privés de l’essentiel pour expliquer – de façon réellement originale – l’évolution profonde du monde. A travers les masses de données (BİG DATA) fournies par le monde contemporain, seules les méthodes quantitatives, exposées sommairement dans le présent article, permettent de multiplier les documents de synthèse que fabriquent intelligemment les algorithmes que le géographe au summum de son art est seul en mesure de soumettre au calcul analytique, monstrueusement lourd et complexe à mettre autrement e œuvre. DOMMAGE ! Lisez attentivement cet article, déjà ancien, et vous verrez combien les quelques figurent de ce “chapeau” sont de merveilleuse compréhension !
NB : La méthode de figuration graphique m’est propre.